5 058 cyclistes âgés de 12 ans à 83 ans dont 326 féminines et 11 cyclistes handisport ont pris le départ de l'Ariégeoise 2017 à Tarascon sur Ariège, sous un ciel couvert qui a rendu la température supportable après la canicule des jours précédents.
Sur la ligne de départ, la Patrouille Green Cycling avait troqué son habituelle bannière verte contre une bannière destinée à promouvoir le partage de la route et le respect des cyclistes par les automobilistes malheureusement malmené ces derniers temps.
L’Ariégeoise, manifestation exemplaire du cyclisme pour tous, propose désormais quatre parcours permettant à chacun de trouver un parcours à son goût : la Passéjade, la Mountagnole, l’Ariégeoise et l’Ariégeoise XXL.
Les ascensions du col de Port, du col de la Core du col de Saraillé et du Port de Lhers qui ponctuaient ces différents parcours se sont malheureusement déroulées dans une atmosphère brumeuse et humide qui ne permettait pas de profiter des vues magnifiques sur les grands sommets ariégeois comme le mythique Mont Vallier ou le Pic des Trois Seigneurs. L’ambiance était cependant excellente grâce aux nombreux spectateurs enthousiastes présents au bord des routes parmi lesquels un bruyant groupe de supporters portugais portant des perruques fluo qui s’est déplacé au rythme de la course en faisant des olas.
La gentillesse et la qualité de l'accueil des 750 bénévoles dévoués et fiers de représenter leur département, contribue pour une large part au succès de l’Ariégeoise. Les participants qui ont pris le temps de s’arrêter aux ravitaillements ont pu apprécier l’excellent fromage du pays bien plus agréable à déguster que les gels et barres énergétiques.
La «XXL» dont c’était la deuxième édition offrait un parcours exigeant de 168 km et 4000 mètres de dénivelé positif finissant par l’ascension inédite d’une dizaine de kilomètres à 8% de moyenne vers la petite station de ski de Goulier Neige qui laissera de beaux souvenirs aux 576 finishers.
Les autres parcours se terminaient dans le petit village d’Auzat comme c’est la tradition toutes les années impaires et tout le monde s’y est retrouvé dans la joie pour le repas et la remise des trophées sur le parc des sports idéalement situé dans un écrin de montagnes.
Il convient de souligner l’impressionnant dispositif de sécurité mis en place avec 82 motards, 10 médecins et d’innombrables pancartes pour prévenir les coureurs des virages dangereux. Heureusement, les chutes ont été peu nombreuses et sans gravité.
Comme toujours et malgré les mises en garde de l’organisation, quelques imbéciles ont jeté leurs tubes de gel et autre emballages sur la route ou dans la nature. Les actions des organisateurs en faveur de la protection de l’environnement sont cependant remarquables: les plaques de guidon réutilisables sont récupérées à l’arrivée, le covoiturage est encouragé sur le site internet, les couverts du repas sont biodégradables, de nombreux filets de collectes des déchets sont installés sur la parcours, les produits proposés sur les ravitaillements sont sans emballage.
Merci à Patrice Vidal et à toute l’équipe d’organisation pour leur accueil.
L'Ariégeoise est une grande et belle fête du vélo qui fait honneur à l’Ariège et donne envie à tous les cyclistes de venir la découvrir !
Pierre
Les patrouilleurs de l’Ariégeoise :
Emile Arbes, André Bassery; Michel Bizières; Maurice Cornu, Franck Dion, Pierre Gadiou, Gilles Maine, Alain Montigny, Philippe Pouey, Isabelle Pouey; Michel Richard
News
La Quebrantahuesos: la fête du vélo en Aragon!
Ce samedi 17 juin, nous avons été fidèles à notre rendez-vous à Sabinanigo, pour la Quebrantahuesos, cyclosportive espagnole de renommée internationale.
Pour représenter Green Cycling, étaient présents, Pierre, Frédéric, Olivier, Philippe, Franck, Aurelie et Sebastien, qui ont remis le blason Green Cycling "Organisation Reconnue" au président Roberto Iglesias, la veille au soir sur le podium des présentations. Blason, en lien avec l'excellence de l'organisation, et toujours dans le soucis de faire au mieux pour respecter l'environnement.
Le parrain de l'épreuve, Ivan Basso n'était finalement pas là suite à un problème au genou (annonçant qu'il serait des nôtres en 2018) , mais d'autres vedettes étaient bien présentes, comme l'ancien vainqueur du Tour 2006 Oscar Pereiro, Aimar Zubielda de l'équipe Trek, l'ancien pro Abraham Olano, ainsi que le Grand Miguel Indurain, un participant indéfectible sur ces dernières années. Gianluca Santilli, organisateur du Granfondo Roma et animateur de l'activité cyclosportive en Italie était également présent, venu saluer Roberto, grand maitre d'oeuvre de la QH.
Dès le matin, la journée s'annonçait splendide, avec une température agréable, laquelle au fil des heures, s'est transformée en chaleur (37°C).
Pour autant, grâce à tous les ravitaillements et au millier de bénévoles prêts à aider chacun d'entre nous, la majorité des coureurs s'est sentie bien mieux que dans le froid et la pluie de l'année passée !
La cyclo s'est bien déroulée pour la plupart des Green (Frédéric pris en sandwich a chuté mais heureusement, a pu repartir) jouissant d'un merveilleux jour de cyclisme.
De forts encouragements tout au long du parcours, majoritairement par de très nombreux espagnols venant nous supporter dans le Somport, Marie blanque et le Pourtalet, ainsi que dans la dernière difficulté (2 km à 10% - Hoz de Jaca), dans un esprit de convivialité, de fête et d'humour, ainsi que des applaudissements encourageants, accompagnés de musiques entraînantes à forts décibels !
On peut regretter de voir encore certains coureurs, très à la marge, indisciplinés, jeter des papiers et des tubes... pour autant on peut apprécier de la part de l'organisation, la mise en place de filets et poubelles après les ravitaillements, qui ont bien rempli leur rôle.
A noter, une nouveauté sur ces points, la présence de produits sans gluten respectant les malades cœliaques.
Nous aurons été un peu plus de 8000 personnes à prendre place à cette XXVII ème édition (et environ 2 000 sur la Petite Cyclo, la Trepariscos).
La Quebrantahuesos 2017 rentre dans l'Histoire, et dans cette galerie de photos, vous aurez un aperçu de cette superbe journée. ¡ Hasta luego !
Aurélie et Sébastien
L'Ardéchoise, 15/17 Juin 2017, une immersion romantique, superbe dans toute la région!
En ce troisième week-end de Juin, symbolique puisque les cyclistes manifestaient dans un certain nombre de villes de France, pour demander plus de sécurité et de considération de la part des usagers motorisés, l'Ardéchoise, première Cyclosportive de France, rassemblement incontournable de tous les passionnés du vélo nature aventure, affichait son soutien à la campagne "La Route se partage" de la sécurité routière, avec le concours de la FFC et la participation active du groupe Green Cycling Eco Cyclo, à l'ouvrage comme sur chacune des éditions de la Superbe Ardéchoise!
Une Ardéchoise surchauffée, où les grosses températures de l'été se sont annoncées, rendant l'accueil des villages Ardéchois et la mobilisation des 9000 bénévoles, encore plus sympathiques et bienvenues!..
Comme test de cette édition 2017, une première à renouveler, la participation à l'Ardéchoise 3 jours m'a conduit du Nord et Sud et d'Ouest en Est, à parcourir plus de 500 kms au son des ambiances locales, particulièrement imagées voire inégalables, sur des routes brillantes de soleil dans un environnement naturel parfaitement protégé.
Les cols (parfois ombragés..), succédant aux vallées verdoyantes, les Gorges de l'Ardèche comme un spectacle du monde, un patrimoine historique exceptionnel, la Montagne Ardéchoise âpre et venteuse, le tour de cette Ardèche en fête restera comme un très beau souvenir de ma vie cycliste! Merci à Gérard Mistler, à ses équipes dévouées et véritablement impliquées, longue vie à cette Ardéchoise découverte qui mérite un label d'Organisation Exemplaire!
Sur l'Ardéchoise, plus sportive, là où se retrouvèrent plus de 7000 cyclosportifs enthousiastes, ce Samedi 17 Juin, au gré des 6 parcours proposés, la notoriété des gagnants ne laisse pas planer de doute, les plus forts se sont imposés, que ce soit dans les catégories Féminines ou Masculines, David Devecchi, représentant émérite des Greens, s'imposait de fort belle manière sur le scratch de l'Ardéchoise Vélo Marathon, tandis que Séverine Grosjean terminait seconde dans sa catégorie sur le parcours de la Volcanique et Maurice Cornu, troisième sur celui de l'Ardéchoise.
Beau week-end pour la délégation Green Cycling, hors la chute, que l'on espère sans gravité, de Jean Luc Chavanon, ne pas y voir un signe décourageant dans notre quête à tous pour plus de sécurité dans la pratique de notre sport et pour tous les déplacements de tous les cyclistes du monde!..
Patrick François
Les Patrouilleurs de l'Ardéchoise 2017: Eric Vallade, Pauline Ricord, Stéphanie Koenig, Séverine Grosjean, Gilles Henneuze, André Bassery, Camille Mourin, David Devecchi, Maurice Cornu, Patrick François.
La Time Megève Mont Blanc, 4 Juin 2017: Le plaisir en partage!...
A l'occasion de cette nouvelle édition de la TIME Megève Mont Blanc du 4 juin 2017, dont l'organisation a été confiée à l'équipe de Sport Communication, tout était réuni pour vivre une belle partie de manivelles. Tout ou presque car le ciel n'a vraiment pas été clément avec les cyclistes présents. En effet 3 nouveaux parcours et une randonnée non chronométrée étaient proposés cette année. En plus du col de la Forclaz et du col des Saisies, le redoutable col du Pré et le retour par Bisanne s'élevaient devant les adeptes du grand parcours. Et à la grande surprise des organisateurs, ce sont près de 600 cyclistes qui se sont engagés sur ce parcours de 142 kilomètres et 3950 mètres de dénivelé (pour ne pas dire 4000 !).
Au total plus de 1350 cyclistes se sont présentés sur la ligne de départ, ce qui est un beau chiffre compte tenu de la météo annoncée peu engageante depuis le début de la semaine.
Bien que la présentation à la presse la veille au soir, se soit déroulée sous des trombes d'eau, l'optimisme était de rigueur chez les organisateurs .
Avec le nombre d'anonymes, ou presque, des "personnalités" avaient fait le déplacement. Comme l'an passé Romain GROSJEAN est venu participer à l'épreuve, une présence naturelle puisque le sport cycliste fait partie de son entrainement et que les Cycles TIME fabriquent son vélo. Côté pilote, Bernard DARNICHE est lui aussi venu donner de sa personne, par amour du vélo mais aussi par amitié envers Eric BOYER, Directeur racing et sport chez TIME, avec qui il a de longues années de connivence. Côté charme, Nathalie SIMON est venue apporter sa touche personnelle, sport et élégance au programme. Des jeunes cyclistes professionnels (Auber) étaient aussi sur la ligne de départ.
Gwenaël RUAU, Directeur des sports de Megève et maitre d'œuvre de la TIME Megève Mont-Blanc pouvait apprécier la belle mise en place de l'épreuve.
Si le samedi, très chaud et ensoleillé avait permis d'ouvrir le bal avec des animations centrées sur la pratique du cyclisme chez les jeunes, très vite dans la soirée et dans la nuit, le ciel s'est assombri et la pluie s'est mise à tomber très drue.
Aussi le dimanche matin, sous un ciel menaçant, les cyclistes n'étaient pas tous très optimistes quant à leurs performances. Et pourtant ce fut bien l'occasion de constater que le cyclisme de masse est source de plaisir, plaisir partagé quelques furent les résultats de chacune et de chacun. En effet, devant ces conditions météorologiques délicates, certains ont préféré écourter le périple (dont moi je l'avoue, mais mes antécédents physiques m'ont conduit à la prudence). Une façon de vivre sa pratique en privilégiant le plaisir, celui de ne pas aller au-delà du raisonnable. Mais ceux qui ont pu aller au bout de leur effort auront au moins eu le plaisir de franchir la ligne d'arrivée, plus ou moins mouillés mais au bout ! Petite réserve pour ceux qui auront trop souvent crevé pour rallier l'arrivée.
La Patrouille GREEN CYCLING était bien présente avec pas moins de 9 cyclistes dont deux féminines, Jane l'Irlandaise et Malène la Danoise. Au départ Patrick FRANCOIS pouvait sensibiliser sur les actions de la Patrouille au micro, avant que les photos d'usage ne soient prises dans une ambiance conviviale (il ne pleuvait encore pas !). Ensuite les pelotons étaient lâchés en 4 départs successifs en fonction des parcours. Un départ bien plus sécurisant qu'à l'habitude sur cette route qui descend vers Flumet. D'ailleurs cette portion du tracé était neutralisée et hors chronométrage, tout comme la descente du col de la Forclaz en travaux et jugée trop dangereuse ; une mesure très judicieuse.
Côté course, la difficulté du parcours a entrainé des moyennes horaires assez faibles et les arrivées se sont échelonnées tout au long de l'après-midi. Sur le Granfondo, Nicolas ROUX, tout auréolé de son succès récent sur la Ronde Tahitienne (vraiment pas le même climat !) franchissait la ligne le premier. Mais toutes et tous sont à féliciter. Tout comme toute l'organisation, les bénévoles, et même les enfants très actifs lors du repas pour faire le service.
A ce propos la journée s'est terminée par la remise officielle du label Green Cycling "Epreuve Reconnue". Malène, Patrick et Vincent offraient le blason à Gwenaël RUAU, cheville ouvrière de l'épreuve à Megève.
A n'en pas douter, faire ces parcours par beau temps doit être une expérience magnifique à vivre. Le rendez-vous est donc fixé pour 2018, plus de chaleur, plus de soleil, plus de cyclistes, et plus de plaisir partagé ; voilà un beau challenge à relever !
Vincent
Les Greens sur la Time: Malene, Jane, Ignaki, Rob, Maurice, François, Patrick, David, Vincent.
Le Cyclotour du Leman, 21 Mai 2017: Un tour du lac de prestige!...
Ce dimanche 21 avril, Christian JEAN, toute son équipe et les bénévoles de Suisse et de France ont proposé cette quatorzième édition de la nouvelle formule du Cyclotour du Lac Léman. Toujours à l'écoute des cyclistes, l'équipe apporte des améliorations d'année en année à cette randonnée où le chronométrage est effectué par la société Datasport. Chronométrage mais pas de classement, est-ce cette particularité qui rend l'ambiance de la journée particulièrement conviviale ? Sans doute, mais pas que…
C'est aussi par l'investissement de toute l'équipe que les cyclistes peuvent passer un bien belle journée autour de ce Lac bordé de châteaux et de villas de prestige au milieu de magnifiques paysages. La météo de la journée a été exceptionnelle, offrant des vues grandioses au nord du Lac et une température idéale pour la pratique du vélo. Seul un petit vent du Nord pouvait freiner quelques ambitions chronométriques.
L'offre cycliste est multiple puisqu'il est possible de faire le tour complet du Lac de Lausanne à Lausanne ou de Genève à Genève (nouveauté 2016 qui a pris de l'ampleur en 2017 avec près de 800 partants et des infrastructures mieux adaptées au bord du Lac). Mais les moins aguerris peuvent aussi faire une partie du parcours en bateau entre Lausanne et Evian (compris dans le prix de l'inscription) et le reste (environ 100 kilomètres) en vélo. Enfin une proposition pour les débutants existe également entre Genève et Lausanne avec retour en bus.
Pour la Patrouille Green Cycling, Jane KILMARTIN, Rob ALPEN et Jean-Luc LACOSTE partaient de Genève tandis que Thierry HOURUGOU et Vincent HURSTEL s'élançaient de Lausanne.
C'est donc depuis Lausanne que j'ai pu découvrir le nouveau site de départ et d'arrivée de la randonnée, directement sur le port d'Ouchy, un lieu qui met vraiment en valeur tout le travail de l'équipe. Il est difficile de faire le tour de tous les aspects positifs de l'organisation. Notre évaluation de 2016 nous a permis de remettre officiellement à Christian JEAN le label "Epreuve Engagée" qui est totalement mérité. Nous avons même trouvé que l'organisation avait fait encore un pas de plus pour le plaisir des cyclistes. Certes le soleil rajoutait au bonheur du jour, des conditions météo bien méritées tant le travail de l'organisation étaient au "top".
En bref, les informations disponibles sur le site Internet très complètes en matière de sécurité (avec des messages envoyés à tous les participants), en matière de santé, le choix du responsable de la restauration "eldora" tout-à-fait pertinent en Suisse (merci pour l'invitation au carré V.I.P, nous l'avons appréciée à sa juste valeur !), l'ambiance chaleureuse lors du repas du midi, le professionnalisme lors du retrait des dossards chez Athleticum… Forcément on en oublie, mais on n'oubliera pas la superbe journée passée autour du Lac Léman, côté sportif et côté touristique à Lausanne, capitale de l'olympisme ; on le sent à chaque coin de rue. En image, même Pierre de Coubertin est sur un vélo !
Pour finir un bravo, un merci, et une pensée.
Bravo à nos deux patrouilleurs anglophones. Jane et Rob on fait la randonnée à une vitesse éclair (plus de 42 km/h de moyenne pour Rob, quand même !).
Un merci à toute l'équipe organisatrice qui nous a permis de participer à l'épreuve, mais aussi d'assurer notre mission (laissons-là de côté les quelques déchets éparpillés sur la route ici ou là, une cinquantaine sur 180 km avec 3000 cyclistes… Mais c'est quand même 50 de trop, surtout qu'il y a des poubelles aux ravitaillements bien mises en évidence), un merci personnel à Aurélie.
Et une pensée partagée pour notre ami David POLVERONI qui, pendant ce temps, était sur un lit d'hôpital après un accident de vélo provoqué par un véhicule ce samedi 20 mai sur une épreuve cyclosportive. Une raison de plus pour ne pas oublier l'aspect "sécurité" pour que le plaisir demeure, pour que la pratique de cette si belle activité qu'est le vélo perdure. Pour conclure sur ce sujet, un seul mot suffit : Education.
Vincent
La Cyclo Corse, 16 Avril 2017, Bastia (Corsica): Paysages magiques, organisation remarquable!
A l'issue, et à l'occasion du stage Green Cycling à Sagone, nous avons participé à la Cyclo Corse co-organisée par Pierre-Jean ORSINI, vélociste renommé et Président du Sprint Racing Club Bastiais, et par Ludovic Valentin, LVO Organisation, en tant que première manche du Challenge Cyclotour Rotor. Certains se sont alignés sur les deux journées d'épreuves proposées le samedi et le dimanche, tous se sont retrouvés sur l'épreuve majeure du dimanche 16 avril. Deux parcours proposés, un de 120 kilomètres, un autre de 140 kilomètres (auxquels il faudra rajouter quelques 9 kilomètres pour rallier le site de départ), mais ces deux parcours proposaient de faire le tour (ou presque) du Cap Corse.
La seule déception du jour (non comptée la casse de la patte de dérailleur de notre "Green" Eric Vallade) a été de constater que nous n'étions qu'un peu plus de 200 cyclistes sur la ligne de départ. Cette épreuve aux paysages magnifiques et à l'organisation (comme toujours avec Ludovic Valentin) familiale mais quasi-parfaite méritait mieux. Certes la distance qui sépare Bastia du Continent peut effrayer, mais organiser un petit séjour de tourisme à cette période, bien plus calme en Corse, et s'aligner sur ces épreuves semblent une belle idée.
Sur le plan du parcours, après un départ depuis la grandiose place de St Nicolas de Bastia, un départ neutralisé nous conduisait au pied du premier col. Départ à 9h00 pour le parcours de 120 kilomètres et pour la randonnée, car il y a aussi la possibilité de profiter de l'organisation sans chronomètre, mieux pour les arrêts photos, et départ à 9h30 pour le grand parcours. Le premier col faisait déjà une belle sélection et la descente qui suivait continuait d'augmenter les écarts. Ensuite on entrait dans la plus belle partie du parcours, la côté occidentale du Cap Corse. Près de 40 kilomètres où, au détour de chaque virage, on découvre alors une côté accidentée sur laquelle la mer prend ses plus belles couleurs de bleu. La terre avec ses roches tantôt roses, tantôt blanches, tantôt vertes augmente encore la beauté du site. Et tout ça sans voiture, ou si peu…Puis vient la séparation des deux parcours. De mon côté j'ai opté pour l'ascension du col de Sainte Lucie, une montée sur un revêtement idéal, en pente assez douce, qui permet de relier la côte orientale du Cap. Le retour est plus vallonnée ce qui a tendance à user un peu les organismes avant la dernière montée vers Santa Maria Lota. C'est dans cette montée que les Cadors s'expliquent. Cédric PALLUELO remporte le petit parcours, et David POLVERONI le grand. Ce dernier continue ainsi d'accumuler les victoires, malgré la plaque et les vis toujours fichées dans son humérus, je parle en connaissance de cause.
Côté Patrouille, il serait trop long d'énumérer les premières et deuxièmes places "trustées" par le Green Cycling. Résumons-nous aux vainqueurs de leurs catégories en mentionnant Pauline RICORD, Stéphanie KOENIG et Jean-Luc CHAVANON.
Sur le parcours, je n'ai vu qu'un déchet "diététique", en plus il était au milieu de la route à 2 kilomètres de la ligne d'arrivée ! Quelle utilité ! Ceux qui veulent jouer les champions pourraient s'inspirer des "pros" qui ont vidé leurs poches bien avant les derniers kilomètres. Ceci était l'exception qui confirmait que les épreuves organisées par Ludovic VALENTIN sont très respectueuses de l'environnement.
Au cours de la remise des prix, nous avons ainsi pu mettre en valeur cet aspect de la cyclo Corse en remettant le label officiel édité par l'équipe de Green Cycling : "Organisation Reconnue" à Pierre-Jean ORSINI. Label qui fait suite au travail "d'audit" effectué en 2016 sur cette même épreuve par les membres de la Patrouille présents. Un label bien mérité, l'édition 2017 pour preuve.
Commencer par un séjour cycliste à Sagone et finir sur les routes du Cap Corse, certes avec une météo au "beau fixe", est une expérience qui sera sans doute renouvelée très vite…
Vincent
Paris Nice Challenge, 11 Mars 2017: Savoir oublier le chrono et profiter du paysage!
24 heures avant le passage des professionnels, Paris Nice Challenge a offert la possibilité à 1200 cyclistes amateurs dont de nombreux étrangers de rouler sur le parcours de la dernière étape de la prestigieuse Course au Soleil dans l’arrière-pays niçois.
Soleil et douceur ont permis à tous les participants de porter leur tenue estivale souvent pour la première fois de la saison.
Avant le départ sur la magnifique place Massena, Patrick François, Président de l’association Green Cycling a remis à Mathieu Boutroux, Directeur des épreuves cyclistes Grand Public d'ASO, un blason "épreuve reconnue" témoignant la prise en compte du cahier de recommandations Green Cycling pour un cyclisme propre, sûr, sain et accessible à tous.
S’agissant d’une randosportive sans classement se déroulant sur des routes ouvertes à la circulation, le speaker ne manqua pas de rappeler tous les participants à la prudence et au respect des règles de circulation. Le départ était donné par groupe d’une trentaine de cyclistes espacés d’une minute.
Le parcours longeait d’abord la mer sur la promenade des Anglais avant de remonter vers le nord le long du Var sur une grande route départementale à forte circulation.
Hélas les comportements imprudents de certains cyclistes entraînèrent plusieurs chutes dont celle notre amie Eléna, membre de la Patrouille Green Cycling, qui a dû être évacuée par le SAMU victime d’une fracture du fémur. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et nous associons à sa déception suite à cet accident qui gâche une saison cyclosportive préparée avec beaucoup de sérieux et de motivation.
A Saint-Martin du Var, changement de décors, le parcours pénétrait dans la montagne en direction du col de Châteauneuf (5,6 km à 4,3% de moyenne) en offrant de magnifiques vues sur le village perché de Tourette-Levens et les montagnes enneigées du Mercantour.
La suite du parcours très sinueuse et très accidentée dans un paysage méditerranéen toujours remarquable passait par le col de Calaïson avant d’attaquer la difficile montée vers le village perché de Peille et le Col de Saint-Pancrace (8,5 km à 5,5% de moyenne). Cette ascension faisait l’objet d’un chronométrage pour ceux qui voulaient se tester en ce début de saison et se comparer à Alberto Contador auteur le lendemain d’une offensive remarquable sur les pentes de ce col. Malheureusement, quelques participants sans scrupule ont préféré imiter certains pros en jetant leurs tubes et autres emballages sur la route …
Ensuite, la longue descente vers Nice par la Turbie nécessitait à nouveau une grande prudence et s’agissant d’une randonnée, il eut été dommage de ne pas prendre un peu de temps pour profiter des magnifiques points de vue sur la Méditerranée.
Contrairement aux pros, nous n’avions pas à grimper le fameux col d’Eze avant l’arrivée à Nice sur la Place Massena. Le parcours dans la ville était bien sécurisé mais là encore un grand nombre de cyclistes ont fait preuve d’incivilité en grillant les feux rouges, en doublant imprudemment les voitures, donnant à nouveau une mauvaise image de notre sport.
Ce Paris Nice Challenge qui avait tout pour être une belle fête du vélo en ce début de saison laisse donc un goût un peu amer en raison de ces comportements inadaptés. Nous avons donc encore des efforts de communication à faire pour promouvoir le cyclisme propre, sûr et sain auquel nous aspirons.
Pierre
Les patrouilleurs (euses) à PNC 2017:
Elena Ivanova, Martine Faure, Jean Luc Lacoste, Rob Alpen, Patrick François, Pierre Gadiou.
Le Raid des Alpilles: 5 mars 2017, Saint Rémy de Provence: Ouverture 2017 réussie au pays des beaux Baux de Provence
Le retour du Raid des Alpilles organisé pour la dernière fois en 2013 sonnait l’ouverture de la saison cyclosportive FFC 2017.
Après avoir reçu les encouragements chaleureux du journaliste Stéphane Paoli, grande voix de France Inter et gand amoureux du vélo, près de 500 passionnés ont pris le départ dans un air très frais et sous un ciel d’azur bienvenu après la pluie et le vent de la veille.. On notait les présences amicales d’Alain Prost, fidèle de l’épreuve et de Yoann Bagot, professionnel de l’équipe Cofidis venu en voisin.
Une excellente initiative des organisateurs, conforme à l’esprit du cyclisme pour tous, a permis aux nombreuses féminines présentes et aux plus de soixante ans de bénéficier d’un départ anticipé de cinq minutes.
Présente à tous les niveaux du peloton, la Patrouille Green Cycling a effectué sa première sortie de la saison soucieuse de son rôle de sensibilisation des participants au respect de l’environnement.
Dès le départ, les ascensionsdu Pas des Plaines (240m) et du col de la Vayède (185m) dans le cadre somptueux des Baux de Provence eurent tôt fait de réchauffer les organismes et de scinder le peloton en groupes de niveaux homogènes.
Le parcours vallonnée de 98 kilomètres et 1100 mètres de dénivelé était idéal à cette époque de l’année et permettait de découvrir les plus beaux aspects du massif Alpilles au milieu des champs d’oliviers et des amandiers en fleurs dominés par de spectaculaires falaises de calcaire blanc.
Au pays d’Alphonse Daudet, la double ascension du Pas de la Figuière (247m) avait presque des airs de haute montagne pour tous les Tartarin du peloton, heureux d’évoluer dans un si bel environnement que tous ont respecté ce dont on peut les féliciter.
La Patrouille Green Cycling s’est illustrée sur le plan sportif grâce à ses anciens champions du monde Sophie Evrard qui remporte le scratch féminin et Jean-Luc Chavanon, 3ème du Scratch masculin après avoir animé l’épreuve dans un beau groupé d’échappés.
Après l’effort, l’excellente paella servie a dans une ambiance très conviviale au Mas de Jonquerolles a permis à tous les raideurs des Alpilles de refaire la course et d’évoquer la suite d’une saison cyclosportive qui s’annonce passionnante.
Merci à David Perroux et à toute l’équipe du Velo Club des Alpilles pour la qualité de leur accueil et de leur organisation.
Pierre Gadiou
Les patrouilleurs du Raid des Alpilles 2017
Sophie Evrard, Magda de Saint Jean, Jean Luc Chavanon, Camille Mourin, Pierre Ournier, Johan Ballatore, Julien Nivert, Philippe Rivière, André Bassery, Pierre Gadiou
Green Cycling 2017: La nouvelle saison en perspective sera inspirée par le bilan 2016
La saison 2016 des actions de la patrouille Green Cycling, mettant en oeuvre le programme Eco Cyclo a été plus que satisfaisante avec la mise en oeuvre du Cahier de Recommandations, basé sur les 8 domaines d'actions du Programme.
RAPPEL DES 8 DOMAINES D'ACTION POUR UN CYCLISME DURABLE.
1- S’engager publiquement pour un vélo durable:
Gouvernance / mise en place d’une politique de vélo durable / dialoguer avec les parties prenantes / rendre compte) Définir la responsabilité sociale et responsabilité environnementale (RSE), Prendre des engagements et communiquer.
2- Promouvoir le vélo durable et les acteurs du vélo durable.
Promouvoir les comportements vertueux, Communiquer sur les engagements et les réalisations
3- Vélo propre:
Respectueux de la natureet de l’environnement, éco attitude, éco responsabilité des organisations, Politiques d’achats.
4- Vélo sain:
Vélo sans dopage, vélo santé.
5- Vélo sur.
Respect du code de la route, Comportements adaptés et prudents, Promouvoir le port du casque, Respect des réglementations.
6- Vélo pour tous:
Education (enfants), Formation, Animations.
7- Héritage positif pour les territoires:
Retombées positives pour les territoires, contrôle des nuisances, Plus value économique et culturelle.
8- Economie durable:
Relations économiques loyales, Respect droit du travail et des droits de l’homme, valorisation des ressources humaines bénévoles (relations et conditions de travail et/ou d’exercice du bénévolat)
Sur la base de ces valeurs contenues dans les fiches d'évaluation qui furent utilisées par les patrouilles sur les épreuves 2016, un fichier statistique a été établi, qui démontre l'engagement responsable des organisations adhérentes au Programme Eco Cyclo.
Selon les critères régionaux, compte tenu des participations importantes sur certaines épreuves, plus modestes sur d'autres et/ou des moyens mis en oeuvre, un dispositif de reconnaissance a été défini, qui classe les épreuves évaluées en quatre catégories spécifiques, reconnues par un BLASON/LABEL qui sera remis à chaque organisateur concerné par le coordinateur de la patrouille, à l'occasion de l'édition 2017 de l'évènement.
ORGANISATION REMARQUABLE
- L'Héraultaise Roger Pingeon
- Les Boucles de la Marne
ORGANISATION EXEMPLAIRE:
- La Lozérienne
- Le Granfondo Roma
- Les Boucles du Verdon
- La Coeur de Bretagne
- La Risoul Queyras
- L'Albigeoise
- La Ronde Tahitienne
- Les 24 Heures Vélo Shimano
- La Cyclo Corse
- L'étape Grand Départ
- La Pierre Chany
- L'Ardéchoise
- L'étape Sanfloraine
- L'Ariégeoise
- L'étape du Tour
- La Pierre Jacques en Barétous
ORGANISATION RECONNUE
- La Bouticycle Aigoual
- La Bourgogne Cyclo
- Paris Nice Challenge
- Les Cimes du lac d'Annecy
- L'Arvan Villards
- La Quebrantahuesos
- La Time Megève Mont Blanc
ORGANISATION ENGAGEE
- La Jean François Bernard
- Les Bosses de Provence
- La Granite mont Lozere
- Paris Roubaix Challenge
- Le Cyclo Tour du Leman
- La Serre Che Luc Alphand
- La Tarbaise
- La Gaillarde de Carvalho
Assemblée Générale 2016, Association Green Cycling.
L'Assemblée Générale annuelle et ordinaire de l'Association Green Cycling, se tiendra Vendredi, 9 Décembre, à Courbevoie (92). Tous les membres sont convoqués et les sympathisants sont invités!..
CONVOCATION: Assemblée Générale Ordinaire de Green Cycling
Vous êtes chaleureusement invités à assister à l’Assemblée Générale 2016 de l’association GREEN CYCLING : Vendredi 9 décembre 2016 à 19h30, CECYS - 102/110 avenue Marceau 92400 COURBEVOIE
Ordre du jour :
Présentation et vote du rapport moral
Présentation et vote du rapport financier
Cotisations 2017
Patrouille Eco Cylo 2017
Projets pour 2017
Questions diverses
Pot de l’amitié
Les membres de l’association qui ne peuvent pas participer à l’Assemblée Générale peuvent donner un pouvoir de représentation à un autre membre de l’association.
Le président : Patrick François
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Le Granfondo Campagnolo Roma, Dimanche 9 Octobre, une "sacrée" épreuve!...
Le Dimanche 9 octobre, le Granfondo Campagnolo Roma sous la direction de Gianlucca SANTILLI était organisé dans et autour de la ville de Rome.
Une très forte participation puisque 7000 cyclistes, petits et grands, se sont retrouvés à deux pas du Colisée, tout près des Terme di Caracalla, pour vivre en ces samedi et dimanche du début du mois d'octobre, deux journées magnifiques. En effet, en marge du Granfondo qui a vu 5200 participants s'élancer sur les parcours du dimanche matin, des animations étaient proposées le samedi autour du village départ sur lequel la convivialité était de règle. Pour preuve ce mélange de tout type de cyclistes, 49 nationalités dénombrées, mais une forte proportion d'Italiens, des plus anonymes au plus reconnus comme Claudio CHIAPUCCI toujours aussi souriant.
La Patrouille "Green Cycling" avait fait le déplacement avec 5 de ses membres. Malgré l'éloignement et les difficultés pour se déplacer dans la "ville éternelle", nous avons réussi à nous regrouper sur un village départ baigné de soleil, puis le lendemain en partie sur la ligne de départ sous un lever du jour exceptionnel. En effet le Granfondo Campagnolo Roma commence bien avant le départ, et c'est une particularité à découvrir au moins une fois dans sa vie de cycliste. En effet tous les cyclistes s'arrêtent ici ou là, devant le bout d'un patrimoine historique inestimable. Des rassemblements ici ou là devant le Colisée, la Piazza Venezzia, des photos ici, des "selfies" là. Une ambiance bien particulière, pour une fois que les cyclistes n'avaient pas tous la tête dans le guidon !
Le Directeur du marketing et de la communication de Campagnolo, Mr Lorenzo TAXIS affichait un grand sourire. Il faut dire qu'une météo particulièrement adaptée à la pratique cycliste était au rendez-vous et ce nombre record de participants, limité en accord avec la Mairie de Rome, ajoutait sans doute à son bonheur.
Tout était en place pour que la fête commence. Un parcours de 120 kilomètres qui débute par 4 kilomètres neutralisés dans Rome "intra-muros", des fameuses Places du Peuple ou d'Espagne… Et tout ça sur une route privatisée, sans aucun touriste. Nous avions tous la même idée, nous arrêter, en profiter, immortaliser l'instant par une photo. Mais il fallait quand même aussi penser à pédaler, éviter les trous de ces routes magnifiques mais pavées pas toujours de "bonnes intentions". Car bien avant les premiers mètres parcourus, dans le SAS de départ, il y avait déjà bon nombre de détritus répandus sur ce magnifique endroit qui a vu la "Terre entière" défiler depuis plus de 2500 années ! Nous allions donc voir ce qu'il allait en être sur ce parcours qui nous permettait, toujours sur une route fermée, d'escalader vers la résidence d'été des Papes, le Lac d'Albano et sa route panoramique, puis des côtes et des cols avec quelques beaux pourcentages. Il y avait, en plus du chronométrage général, 4 portions chronométrées pour attribuer un maillot de meilleur grimpeur. Des côtes allant de 6 km à 750 mètres avec des portions à 18% sur les pavés. Un vrai challenge à relever que certains préféraient monter à pied. Et sur ces routes magnifiques nous avons continué à voir sur la chaussée des morceaux de papiers disséminés par les cyclistes. Il faut cependant signaler que toutes ces routes n'appelaient pas forcément à la plus grande vigilance sur ce plan. En effet nous avons croisé, après un petit col, de nombreuses décharges sauvages bien peu en harmonie avec la beauté naturelle des sites. Et là ce n'étaient plus des papiers qui jonchaient le sol, mais de l'électroménager et autre déchet de notre "civilisation moderne". Quant au revêtement, nous pouvions rouler sur des routes parfois pleines de trous, ce qui n'arrangeait rien. D'ailleursnombre de cyclistes ont eu la malchance de crever. Pourtant, les organisateurs du Granfondo Campgonolo Roma avait fait un maximum d'efforts. Sur leur site Internet ou sur les dernières consignes données sur le lieu du départ, nous pouvions lire en italien ou en anglais "We cyclists must show that we are sensitive to ethical issues. Do not throw anything on the road". Avec le logo "Start Ecozone" rappelé pour définir les zones prévues pour vider ses poches. Visiblement cela n'a pas suffit. Dommage.
Il faut enfin rappeler qu'à côté du Granfondo, une randonnée plus courte mais surtout une version "eroica" étaient organisées. L'occasion de voir de bien beaux équipages, et de redécouvrir la Via Apia Antica parcourue par ces cyclistes "d'un autre temps", des pavés qui dans l'antiquité reliaient Rome à Brindisi et dont les plus beaux spécimens sont un lieu à découvrir, en n'oubliant pas de passer par les catacombes qui se situent de part et d'autre de cette voie antique.
Car si les Italiens connaissent sans doute bien la capitale de l'Italie, les cyclistes des autres nationalités passeront sans doute un peu plus de temps pour découvrir cette ville aux multiples atouts. C'est aussi ça l'intérêt de ces grandes épreuves cyclistes, et Rome pourrait redevenir, pour l'occasion, le centre du monde. Et comme 2016 est "l'année de la miséricorde" et que toutes les Portes Saintes des plus grands édifices religieux sont actuellement ouvertes, on peut dire que cette édition 2016 est une "sacrée édition" !
Vincent. Avec Jane, David, Pierre, Pascal et Isabelle!...
Les Bosses de Provence, 25 Septembre 2016: Ô Bonne Mère, y a des cyclistes qui ont rien dans la cougourde !
Ciel bleu, soleil et douceur méditerranéenne ont accompagné plus de 2000 participants dans les Bosses de Provence (nouvelle appellation des Bosses du 13) sur les magnifiques routes de l’arrière-pays marseillais.
La Patrouille Green Cycling fidèle à cette épreuve incontournable se distinguait par une représentation féminine importante (Amélie, Elena, Jane, Magda et Pauline) que l’on observait également avec bonheur sur la participation globale avec plus de 300 bosseuses encouragées par la gentille Nathalie Simon, marraine historique de l'épreuve..
Pour beaucoup de concurrents, c’était la dernière cyclosportive de l’année et l’occasion de revoir des amis cyclosportifs venus de toute la France pour profiter du climat provençal avant la longue trêve hivernale.
Le parcours immuable des Bosses est exigeant en fin de saisonce qui explique sans doute la présence de moins de deux cents concurrents sur le grand circuit de 164 km et 2800 mètres de dénivelé, la majorité ayant opté pour le 136 km ou le 94 km
Dès le départ, l’ascension à froid du col de la Gardiole a mis les organismes à rude épreuve et entraîné une première sélection mais les participants ont surtout été marqués par la vision des arbres calcinés, témoins du récent incendie qui a détruit de nombreux hectares de végétation à proximité de la sublime Calanque d’En Vau heureusement épargnée par les flammes.
Parmi les multiples bosses au programme, la prime de la beauté revientau col de l’Espigoulier situé au cœur du massif de la Sainte-Baume dans un environnement typiquement provençal dominé par de belles falaises en calcaire blanc.
La seule déception de la journée se situait dans la montée finale vers le col de la Gardiole commune au trois parcours. La fermeture exceptionnelle de la route à la circulation automobile pour l’occasion permettait de profiter du paysage en toute sécurité avant la descente sur l’arrivée à Luminy et pourtant … Une fois de plus, des abrutis s’y sont délestés de leur tube de gel, trop difficile sans doute de les remettre dans la poches du maillot jusqu’à l’arrivée …
Quelques expressions marseillaises sontbien adaptées pour les qualifier ces gonfle-bouffigues. Ils font caguer ces broques qui n’ont rien dans la cougourde, faudrait peut-être les estourbir …
Bon, il n’empêche que grâce au travail effectué par les organisateurs du Velo Club La Pomme Marseille et par les bénévoles, la grande majorité des participants a été ravi de bosser proprement et en sécurité en ce dimanche ensoleillé.
Pierre
Amy's Gran Fondo, Great Ocean Rd, Victoria, Australia, Sept 11 2016
A team of 6 riders patrolled at the Amy Gran Fondo this year on a 120km loop course that ran in the opposite direction to last year. This time it started with a climb that better split the riders.
The weather was not as kind as previous years with a little rain that made the descent a little treacherous at the top. The sun shone for the finish at was has to be the most spectacular ocean ride in the world. There was a good mix of rider levels in the team with Paul Hutton riding in recreational class, Ben and Xavier doing their first event in age group and Michael and Nick qualifying from a category field of 358 for a hopeful trip to Albi next year for the World champs.
The stand out result was from William Turnes who travelled all the way from France to take the 6th spot in the team. William , thanks for setting an example to the rest of the EcoCyclo Eurpoean team members and we look forward to others following in his footsteps next year.
After disappointment with a broken wheel at last weeks world champs in Perth William got a fantastic 2nd place after losing out in a sprint finish to a guy that he described as having 'huge' legs. William is a climber more than a sprinter so the flat finish was an advantage to his competitor. A great result in a category field of 296 riders.
William Turnes 2nd , 3.04.27 (40-44)
Michel Kapr 37th , 3.21.46 (45-49)
Nick Gatland 66th , 3.25.54 (45-49)
Benjamin Hirons , 3:42 (19-34)
Xavier Hatch 110th 3.51 (19-34)
Paul Hutton 25th , 3.51 (Rec)
Hope to see some of the team either in Albi or at the Amy next year.
To add to Nick’s report below I think that this year was the worst year I have seen in terms of litter being dropped by riders (and I have ridden all six events to date). It could be because I was a bit further back than usual so it appeared worse (I rode Recreational this year) but the number of gel wrappers in particular was terrible. What can we do?..
Paul Hutton
Orbital Consulting Pty Ltd
Les 24 Heures Vélo du Mans, 20, 21 Août 2016: Un rendez-vous annuel devenu institutionnel!
Cette 8ème édition des 24 heures Vélo du Mans, marque définitivement l’ancrage dans le paysage du Cyclosport national d’un nouveau type d’épreuves de masse, où l’on vient chercher certes pour certains une vraie performance, mais pour le plus grand nombre trouver ou retrouver la convivialité et le partage d’une passion commune autour du vélo. Les 24 Heures Vélo sont ainsi devenus une institution, un rendez-vous à ne pas manquer pour tout cycliste qui se respecte, au même titre qu’une Etape du Tour ou qu’une Ardéchoise.
Pour cette édition 2016, 2140 participants pour 470 équipes (dont 180 solos qui venus relever un défi personnel) se sont retrouvés sur le mythique Circuit Bugatti, ses paddocks et sa côte Dunlop, redoutable au bout d’un certain temps. C’est aussi un weekend où désormais l’on vient en famille ou avec des amis, pour soutenir et encourager l’ensemble des concurrents. Les 24 heures vélo, ce sont également des concurrents venus de toute la France, de l’Europe mais aussi d’Océanie ou d’Amérique, 16 nationalités étant cette année représentées, la cérémonie protocolaire d’avant-départ avec le défilé des drapeaux et l’exécution de chaque hymne national étant devenue incontournable désormais !

Le départ cette année était donné par Michel Drucker, on pouvait noter les participations sur le vélo d’athlètes et sportifs reconnus, comme Luc Alphand (ski, automobile), Anthony Geslin ou Thierry Marie (ex cyclistes pros), Manuela Montebrun (athlète au lancer du marteau) ou Eric Beugnot (basketteur), tous mus par la même flamme et la même envie de vivre un moment inoubliable.
Il faut dire que l’organisation, autour de CGO et plus particulièrement Romain Gasnal et Roger Bordeau pour les aspects techniques, sait s’y prendre pour proposer une prestation haut de gamme, avec outre la location du circuit et du camping pour le weekend, un stand ravitaillement à volonté, une zone d’échauffement avec home trainers, des massages pour ceux qui le souhaitent et une sécurité permanente pour assurer les premiers secours, un point important cette année avec des conditions météorologiques assez difficiles, le vent très fort ayant provoqué de nombreuses chutes.
Les patrouilleurs Green Cycling avaient pour l’occasion formé 2 équipages avec le courageux Thierry Saint-Léger comme souvent en solo et en pignon fixe, et une équipe de 6, dont une féminine, qui a pris l’option d’un relai toutes les 2 heures, ce qui s’est révélé parfois éprouvant en raison du vent ! Au fur et à mesure de l’avancement de l’épreuve, ils ont pu s’alarmer en notant que de nombreux tubes de gel vides se retrouvaient sur la piste, notamment dans les virages, ce qui pouvait constituer une gêne sinon un danger dans un contexte de succession de pelotons plus ou moins importants, où souvent on ne voit pas où l’on roule. Au-delà de l’efficacité de ce type de produit, dont on peut douter pour des relais excédant rarement 2 heures, c’est à la fois un manque de respect pour l’organisation et pour les concurrents que de jeter ses déchets sur le circuit…
Comme en 2015, l’équipe S1neo Team Connect autour de Killien Patour s’est imposée après 233 tours du circuit, et avec 43 secondes d’avance sur l’équipe Mutuelle Océan puis l’équipe B&F dans le même tour. Le team Green Cycling étant quant à lui crédité de 200 tours, mais cela reste anecdotique au regard des moments agréables et conviviaux du weekend !
Le Team Green Cycling tient à remercier chaleureusement l’organisation et l’ensemble des bénévoles du MSV (Mans Sarthe Vélo) qui ont permis une nouvelle réussite de cette belle épreuve.
Les Teams Green Cycling 1 et 2:
Thierry Saint-Léger – Solo Fixie 42/17 – 117 tours – 493 km
Equipe 6 – 200 tours – 841 km
Jean-Michel Lebougre, Thierry Hourugou, Laurent Lespagnol, Gilles Maine, Pauline Ricord, Eric Vallade
L'étape Sanfloraine, 14 Aout 2016: La belle nature des Monts d'Auvergne en été.
Rendez-vous aoutien désormais incontournable pour les cyclosportifs, l’Etape Sanfloraine a fêté dignement son 15ème anniversaire en accueillant près de 750 participants dont quelques étrangers, une belle affluence pour une manifestation sportive une fois encore parfaitement organisée et sécurisée par Pierre Rumin et son équipe du VC du Pays de Saint-Flour et l’aide de plus de 200 bénévoles. Il faut dire que la météo était cette année particulièrement clémente sur la route des Thermes avec un grand et (très) chaud soleil.
Dans ces conditions, les activités proposées pour les accompagnateurs, une randonnée et la visite guidée de Saint-Flour ont également été largement appréciées.
Au départ, et en présence du fidèle parrain de l’épreuve Bernard Hinault, une minute d’applaudissements nourris a été observée en mémoire de Philippe Barbier, un cyclosportif bourguignon chevronné de 47 ans décédé la veille suite à un malaise durant sa séance de décrassage après avoir récupéré son dossard…
Sur des parcours inchangés et laissant la part belle à des curiosités touristiques splendides, reflets de la richesse de ce territoire, comme le Viaduc de Garabit, la cité de Chaudes-Aigues, le pont de Tréboul ou l’ancien village fortifié de Pierrefort, les participants ont pu s’adonner à leur sport favori et se mesurer aux obstacles naturels parfois redoutables par cette chaleur, comme le col de Lagriffoul et le Plomb du Cantal.
L’arrivée dans la ville haute de Saint-Flour, ultime difficulté, a permis d’apprécier à leur juste mesure les réjouissances d’après course, et notamment le repas chaud local (aligot ou tripoux), la buvette et le stand de massages, autre nouveauté proposée par l’organisation.
Les 12 patrouilleurs Green Cycling présents ont pu relever, çà et là, quelques emballages de barres soit-disant énergétiques vides, mais finalement assez peu au regard des constatations régulières sur d’autres épreuves. Est-ce si difficile de les conserver dans sa poche ? A Saint-Flour, chacun est d’ailleurs mis à contribution à l’issue du repas pour trier les restes de son plateau repas…
D’un point de vue sportif, Pierre Bonnet du Team Pro Nicolas Roux l’a emporté sur le grand parcours, Jean-Luc Chavanon prenant la 4ème place du scratch et gagnant sa catégorie. Chez les dames, carton plein pour la Patrouille avec les 2 premières places du scratch et la victoire dans leur catégorie respective pour Elena Ivanova et Séverine Grosjean (malgré une fracture de la clavicule dans la dernière descente). Sur le petit parcours chronométré, Florent Jannin d’Aubenas et Marie-Hélène Vallet-Bougie se sont imposés au scratch.
La Patrouille Green Cycling remercie Pierre Rumin et toute l’organisation pour lui avoir permis de faire passer son message de sensibilisation au travers de cette magnifique épreuve.
Laurent
Les Patrouilleurs de la Sanfloraine 2016.
André Bassery, Michel Bizières, Jean-Luc Chavanon, Maurice Cornu, Séverine Grosjean, Thierry Hourugou, Elena Ivanova, Jean-Luc Lacoste, Laurent Lespagnol, Gilles Maine, Camille Mourin, Yves Porcher
L'étape du Tour, 10 Juillet 2016: Objectif atteint?
Ma participation à cette étape du tour entre Megève et Morzine était un objectif que je m'étais fixé après mon accident de 2015. Faire le parcours alpestre avec un fémur en voie de consolidation pouvait paraître un peu présomptueux, mais les "Dieux du vélo" avaient favorisé ma tâche avec l'éboulement de la route du col de la Ramaz. Je pouvais donc m'élancer dans mon habit "Green Cycling" ce dimanche 10 juillet pour affronter ces routes que je connaissais bien mais jamais dans ces conditions exceptionnelles d'une route privatisée, le grand atout d'A.S.O. Et c'est sans doute une des raisons qui permet de réunir toujours plus de monde. En quelques chiffres, j'ai été marqué par les 62% de premiers participants parmi les 15.000 inscrits à cette édition 2016, mais aussi par les 27% d'Anglais annoncés.
Nous avons donc été bien accueillis sur le village départ où une grande partie de l'équipe "éco-cyclo" s'est retrouvée autour de Pierre qui avait coordonné l'opération et de notre Championne du Monde Sophie. Même si à l'horaire tardif de la présentation (19 h00 le samedi) n'était pas le meilleur. Faudrait-il préférer dans l'avenir un horaire plus précoce, un moment où les cyclistes sont encore bien présents dans le village ? Le message "Green" est certes bien passé, mais bien peu de monde pour l'entendre.
Ce petit bémol à ajouter à une partition particulièrement réussie du côté de l'organisation d'ASO. En effet, à ma place, j'ai pris le soin de noter quelques détails qui m'ont frappé :
Côté organisation, tout avait été prévu pour que les "petits besoins matinaux" des cyclistes ne dérangent pas les riverains de Megève.
Tout le long des SAS, et même tous les 1000 cyclistes, des toilettes et des urinoirs avaient été intelligemment disposés. Ils ont été utilisés tout au long de l'attente des cyclistes. Mais pourquoi, à 5 minutes du départ, cette belle intention a-t-elle été oubliée par les participants qui sont allés marquer leur "territoire" en vitesse dans les jardins les plus proches !? Que diraient-ils si on faisait de la sorte chez eux ?
Organisation : 1 cyclistes : 0.
Autre comportement du départ (lié au stress ?) des cyclistes jetaient leurs papiers dans les poubelles, certes, mais sans ouvrir le couvercle de celles-ci, pourtant libres d'accès. Organisation : 2 cyclistes : 0.
Les descentes (je suis un peu sensible sur le sujet "prudence", voir plus haut), et en particulier la descente redoutable du col de la Colombière, avaient été signalées par ASO comme "dangereuses". Des panneaux proposaient de faire attention sur les endroits les plus pentus, les plus sinueux. Alors comment réagir quand on voit des cyclistes immobilisés par une chute ? J'ai constaté qu'après avoir découvert un malheureux entouré d'un service de soins attentifs (pompiers, médecins, infirmières, hélicoptère pour un transfert), un "chauffard" m'a dépassé par la droite à vive allure (précision : je roule toujours à droite pour laisser passer les champions !). Mes compagnons de route ont hurlé, mais le "chauffard" a dû poursuivre sa route ; à moins que…
Organisation : 3 cyclistes 0.
Pour finir sur une note positive, je me devais de signaler que les topettes et autres sachets étaient beaucoup moins présents sur la route, surtout avec plus de 11.000 cyclistes "finishers" (un record). Même si je suis arrivé 4 heures avant les derniers, c'était suffisamment tard pour me faire une idée. Les deux aires de récolte des déchets matérialisés par une bâche étaient bien signalées et bien utilisées par les cyclistes. Peut-être en mettre une ou deux de plus à disposition et les indiquer sur le livret de route remis à tous les participants avec leur plaque.... Et, de toute façon, dans le col de Joux-Plane, difficile de lâcher le guidon pour s'alimenter…Quoique...
Organisation : 4 cyclistes 1.
Puis, j'étais parti du principe qu'on peut aussi tenter de sensibiliser en voyant le verre à moitié plein, c'est-à-dire en constatant que si la situation n'était pas très glorieuse, elle allait plutôt dans le sens de l'amélioration en comparaison avec d'autres épreuves car, finalement, si on fait un croisement des expériences personnelles, on devrait aboutir à une "moyenne". Alors faut-il dire que les choses vont dans le bon sens mais qu'il faut continuer, ou faut-il tout jeter en bloc ? C'est un peu un retour vers les "principes d'éducation". Doit-on dire à un enfant qui rate une épreuve : "tu es nul, il faut tout changer" ou "tu vas dans le bon sens, tu vas y arriver" ? C'est la question que je me pose.
Lors de mon passage à la Colombière (vers 9h30), les cyclistes arrêtés au sommet se vidaient parfois les poches sur les bords de la route, certains semblaient d'ailleurs les déposer en toute conscience, sans aire mal, du coup il y en avait moins sur toute la descente. Peut-être plus simple pour le nettoyage (c'est là qu'il manquait une des bâches dont j'ai parlées)... Et à bien lire l'article du Dauphiné, les endroits cités se résumaient à ce col et à un parking de grande surface et d'un collège. Deux endroits très fréquentés mais pas en "pleine nature"... Et trouverez-vous un endroit où un Français ne se plaint pas ?
Ceci dit, j'ai vu une cycliste pyrénéenne expérimentée jeter devant moi une peau de banane. J'ai hésité un long moment avant de l'interpeller. Cette peau est-elle "biodégradable" ou pas ?
Enfin, quand il n'y aura plus de topette sur le marché, les papiers aluminium qui entoureront les "gâteaux maison" ne se trouveront-ils pas éparpillés sur le route "façon puzzle" ?
J'avais parlé de cette idée de "consigne de topettes" à des vélocistes, avec retour des tubes vides au magasin et bon cadeau en échange, ils étaient tous "emballés", c'est le cas de le dire.
Pour finir, je pense qu'il serait bien de trouver la bonne formule "littéraire", pour que le message passe encore mieux, avec la tenue "Green Cycling" on parle beaucoup de ça dans le peloton avec les autres participants qui semblent en phase avec nos actions... Mon témoignage.
Côté sportif, je félicite tous les cyclistes qui sont allés au bout de cette aventure, une mention spéciale pour les "Green" qui m'ont tous salué lorsqu'ils me doublaient. Et une mise à l'honneur de Magdalena de Saint Jean : finir deuxième à quelques petites minutes d'Edwige Pitel, quand on a vu la forme de cette dernière, meilleure cycliste française de l'année si l'on se réfère au championnat de France, cela vaut toutes les victoires !
On ne baisse pas les bras... A plus!
Vincent
L'Ariégeoise, 25 Juin 2016: un joyau pour l'Ariège!
Sous la houlette de son nouveau président Patrice Vidal, successeur de Jean-Claude Echeynne, créateur de l’Ariégeoise et grand artisan de son développement, l’édition 2016 était placée sous le signe de l’innovation.
La création d’un nouveau parcours de 168 km et 4400 mètres de dénivelé baptisé Ariégeoise XXL comptant pour le trophée Label d’Or FFC, a connu un grand succès auprès des amateurs de beaux défis montagnards avec près de mille prétendants.
L’introduction du port de Pailhères, le 2000 ariégeois, a permis à de nombreux concurrents de découvrir ce col magnifique popularisé par le Tour de France.
Enfin, le village d’arrivée habituellement situé sur le plateau de Beille se situait cette année aux Cabannes au pied de la montée pour plus de commodité.
Tous ces changements ont permis à l’Ariégeoise de franchir une nouvelle étape avec plus de 5000 participants mais n’ont pas empêché l’Ariégeoise de garder son caractère convivial grâce au dévouement des 700 bénévoles mobilisés au service des participants et motivés pour promouvoir la qualité d’accueil de leur département.
Les quarante premiers kilomètres sans difficulté menaient au pied du col de la Croix des Morts dans lequel le peloton se disloqua rapidement.
Des groupes se formèrent dans la vallée de l’Aude jusqu’à Usson-les-Bains, au pied du port de Pailhères (2001 mètres) dont l’ascension est particulièrement difficile à partir de la station de ski de Mijanès avec une montée de dix kilomètres à 8,3% de moyenne.
Malheureusement, un brouillard de plus en plus épais et une bruine très fraîche empêchaient de voir le paysage magnifique dans les derniers lacets très esthétiques.
Dans la descente très raide vers le village d’Ascou, de nombreux concurrents ont souffert du froid et il était difficile de remettre la machine en route pour attaquer sans transition la montée vers le col de Chioula (1424 m).
Après une longue descente assez délicate sur une route étroite et humide, la jolie route vallonnée des Corniches qui domine la vallée de l’Ariège permettait de se réchauffer avant la raide descente en lacets très serrés vers les Cabannes au pied de la montée vers le plateau de Beille.
Aux Cabannes, les concurrents avaient le choix entre la file de droite vers l’arrivée de l’Ariégeoise classique située dans le village ou la file de gauche vers le plateau de Beille pour l’Ariégeoise XXL. Une longue procession de neuf cent cyclistes s’est lancée dans cette dernière ascension de 15,8km et 1250 mètres de dénivelé dans laquelle les paroles étaient rares, chacun montant selon ses moyens bientôt enveloppé dans un épais brouillard qui s’il masquait la route et le paysage ne masquait pas la pente.
L’arrivée au sommet dans une atmosphère cotonneuse était un peu surréaliste mais la satisfaction était visible sur tous les visages.
Seule ombre au tableau de cette magnifique Ariégeoise : les tubes ! Etait-ce un effet du froid et des mains engourdies, toujours est-il que de nombreux tubes en plastique de gel énergétique jetés par quelques cochons balisaient la route. La Patrouille Eco Cyclo a dû demander quelques disqualifications, il est vraiment regrettable de devoir en arriver là …
Il n’en reste pas moins que comme le proclamait le président du conseil départemental : l’Ariégeoise est un joyau pour l’Ariège » mais également pour les cyclistes venus de tous horizons, il importe donc de le protéger.
Merci à Patrice Vidal, Jean-Claude Echeynne, Fabienne Esquirol et Yannick Navarro pour leur accueil et la qualité de leur organisation et merci à tous les bénévoles pour leur dévouement et leur enthousiasme.
Pierre Gadiou
Patrouilleurs de l'Ariégeoise 2016: Malene Benareau Pedersen, Ignaki Benareau, Philippe Bruant, Eric Lacourrège, Olivier Latte, Philippe Pouey, Franck Dion, Jean Luc Chavanon, André Bassery, Maurice Cornu, Michel Bizières, Hugues Treton, Marie Luciani, Gilles Henneuze, Patrick François, Pierre Gadiou.
La Quebrantahuesos, Sabinanigo (Aragon), le 18 Juin 2016: Epique et toujours grandiose!
La vingt-sixième édition de la Quebrantahuesos marquée par le froid et la pluie restera comme l’une des plus épiques de l’histoire de l’épreuve.
Le record de participation a de nouveau été battu avec 10 500 cyclistes venant de vingt-six pays différents tirés au sort parmi plus de vingt mille candidats à l’inscription. 8500 concurrents avaient choisi le parcours mythique de 200 km à cheval sur la frontière franco-espagnole.

Miguel Indurain, quintuple vainqueur du Tour de France et Joseba Beloki, trois fois présent sur le podium du Tour de France et parrain de cette édition 2016 étaient au départ. La température de seulement six degrés et les nuages noirs sur la chaîne des Pyrénées incitaient à la prudence sur le plan vestimentaire. Ceux qui avaient oublié manchettes, gants longs, imperméables et bonnets allaient le regretter.
La traversée de Sabinanigo était comme chaque année très impressionnante avec plus de 30 000 spectateurs dans les rues.
Comme cela était prévisible, une pluie glaciale s’abattit sur le peloton dans les derniers kilomètres du col du Somport. Le passage au sommet entre deux haies de spectateurs enthousiastes qui avaient bravé les intempéries réchauffait les cœurs mais pas les corps car la température de seulement deux degrés laissait craindre le pire pour la descente balayée par le vent du nord.

Dès les premiers lacets, de nombreux concurrents décidèrent de faire demi-tour pour rentrer en Espagne. Plus bas, d’autres à la limite de l’hypothermie et dans l’incapacité de continuer montèrent dans l’un des nombreux cars affrétés par l’organisation. Exceptionnellement, La Guardia Civil et la Gendarmerie ont autorisé un convoi de cyclistes à regagner l’Espagne par le tunnel du Somport. Au total, ces conditions dantesques ont entraîné 2600 abandons.
Après cette descente polaire dans la vallée d’Aspe, les conditions plus agréables dans la montée du col de Marie Blanque ont permis aux organismes de se réchauffer avant d’affronter les quatre derniers kilomètres du col à plus de 11% de moyenne dont la réputation n’est plus à faire.
Le ravitaillement sur le plateau du Benou était bienvenu avant la descente sur la vallée d’Ossau et les vingt-neuf kilomètres d’ascension du col du Pourtalet. La pluie et le froid étaient à nouveau au rendez-vous dans les derniers kilomètres désertés cette année en raison des conditions quasi-hivernales par les spectateurs habituellement très nombreux.
Heureusement, les conditions étaient plus favorables sur la fin du parcours et notamment dans la dernière difficulté, la montée à Hoz de Jaca par la route en corniche surplombant le lac de Bubal dans laquelle quelques fanfares accueillaient les rescapés du jour.
Notons que le pour la première fois, le premier à avoir franchi la ligne d’arrivée est un français puisqu’il s’agit de Nicolas Roux du team Mavic qui est revenu après une première expérience en 2015, conquis par les charmes de la Quebrantahuesos.
En ce qui concerne le respect de l’environnement, il convient de souligner un gros progrès avec la mise en œuvre d’une interdiction de distribuer de journaux au sommet des cols. En effet, un des problèmes récurrents de la Quebrantahuesos était la présence d’amas considérables de papiers journaux dans la nature au pied des cols de Marie Blanque et de Hoz de Jaca après le passage de l’épreuve. Comme chaque année, un nettoyage des routes est effectué très rapidement après l’épreuve par des équipes de bénévoles à pied qui ramassent tous les déchets laissés sur la route et les bas-côtés. C’est une condition pour une l’épreuve puisse continuer à vivre mais il faudrait encore progresser dans l’éducation des participants pour que cela ne soit plus nécessaire.
Témoin de son engagement pour la protection de l’environnement, la Quebrantahuesos 2016 a contribué à une campagne originale de reforestation dénommée Projet Nendo Dango . Il s’agit d’une méthode consistant à envelopper les graines dans des boules d’argile qui absorbent les eaux de pluie et leur permettent de germer en évitant qu’elles soient dévorées par les oiseaux et les rongeurs. Quinze mille boules de graines confectionnées par les élèves des collèges de la région ont été distribuées à des cyclistes volontaires pour les disperser dans la nature exclusivement sur la partie espagnole du parcours. Espérons que dans quelques années les participants de la Quebrantahuesos pourront admirer les arbres plantés par les participants de 2016.
Merci aux mille bénévoles qui ont travaillé dans ces conditions très difficiles pour la réussite de cette journée.
Merci et bravo à Roberto Iglesias, créateur de la Quebrantahuesos, pour son accueil et pour la qualité exceptionnelle de cette organisation grandiose.
Pierre Gadiou
Patrouilleurs de la Quebrantahuesos 2016: Aurélie Arbes, Sebastien Thyerry, Emile Arbes, Philippe Pouey, Franck Dion, Eric Laccourège, Olivier Latté, Pierre Gadiou
L'Albigeoise, 29 Mai 2016: Une première répétition vers de grands objectifs!
Cette 22ème édition de l’Albigeoise était plus qu’une simple répétition de ce que sera le Championnat du Monde Granfondo UCI 2017, qui sera organisé à Albi. C’était également la manche française permettant aux cyclosportifs de toute nationalité de se qualifier pour les prochains Championnats du Monde 2016 qui auront lieu début septembre à Perth en Australie.
Autant dire que le niveau était particulièrement relevé avec des coureurs de presque tous les pays d’Europe – 26 nationalités représentées ! - et si, faute au mauvais temps annoncé depuis plusieurs jours, la quantité n’était pas forcément présente avec environ 800 participants sur l’ensemble des parcours, il faut avouer que la qualité était au rendez-vous.
Après les photos d’usage permettant de découvrir ces courageuses femmes afghanes venues pratiquer un sport qu’elles n’ont toujours pas le droit d’exercer dans leur pays, ainsi que les personnalités présentes telles que Jeannie Longo, Erwin Vervecken, coordinateur de la Série Mondiale Granfondo UCI, ex triple Champion du Monde de Cyclo Cross, Madame Stéphanie Guiraud-Chaumeil, Maire d’Albi ou encore le Président du Comité d’Organisation des Championnats du Monde 2017, le général Roland Gilles, qui avec son épouse Claudia Carceroni ont concocté pour le plaisir de tous de magnifiques circuits au cœur du pays Albigeois, était donné un départ grandiose sur le parvis de la majestueuse Cathédrale Sainte Cécile d’Albi, bâtie sur un promontoire dominant le Tarn.
La pluie malheureusement, tombée en abondance dans la nuit, jouait bien les prolongations au départ, mais, contrairement aux prévisions, la majeure partie de l’épreuve a pu se dérouler sous un ciel laissant un bon moment le soleil réchauffer l’atmosphère pour atteindre les 20°C. Quelques averses orageuses ponctuant la fin de matinée, pour les quelques 250 partants du grand parcours.
Un grand circuit de toute beauté, roulant sur la première partie du parcours, seule la côte de Castelnau de Montmirail permettant de faire une première sélection pour morceler le peloton, et permettre à des petits groupes de 20 à 25 de s’exprimer en toute sécurité.
A partie de l’ascension de Font Bonne, il n’y avait plus de répit dans l’enchaînement des montées et des descentes, rapides, avec quelques portions planes avalées à un grand rythme. Dans ces conditions, il fallait rester attentif pour contempler les multiples points de vue, curiosités touristiques et bourgades pittoresques comme les Châteaux de Bruniquel, Penne et Saint-Antonin Noble Val, Cordes-sur-Ciel l’un des plus beaux villages de France, les multiples cours d’eau et forêts avec parfois des vues dominantes sur la vallée de l’Aveyron.
Dans ce cadre verdoyant et idyllique, l’équipe Green Cycling a pu constater que, même si dans l’ensemble les participants des différents parcours se sont bien comportés, le travail de communication, de sensibilisation doit se poursuivre pour atteindre les objectifs en la matière : il y a encore trop de tubes vides sur la route, trop d’emballages de barres énergétiques se retrouvant dans la nature au lieu de terminer dans les poches des maillots des cyclosportifs.
Côté sportif pour Green Cycling, honneur aux vainqueurs, David de Vecchi l’emportant sur le grand parcours malgré une belle opposition de William Turnes et de toutes les pointures présentes et sur le petit parcours, Magdalena de Saint-Jean et Sophie Evrard, Championne du Monde en titre, se placent au sommet de la hiérarchie féminine. Sans compter les victoires dans leur catégorie de Jean-Luc Chavanon et Amélie de Vecchi, bravo à eux !
L’année 2017 verra Albi accueillir deux fois les amateurs de cyclosport, pour L’Albigeoise 23ème édition tout d’abord puis les Championnats du Monde Granfondo UCI à la fin de l’été, nul doute que tous les records d’affluence seront battus pour l’occasion !
Laurent
Le Team Green Cycling de l'Albigeoise: Magdalena de Saint Jean, Sophie Evrard, Amélie De Vecchi, David De Vecchi, David Perroux, Pascal Guitton, Emile Arbes, Jean luc Chavanon, Gilles Henneuze, Philippe Bruant, Laurent Lespagnol.
La Ronde Tahitienne, 22 Mai 2016: Exotique et responsable!
La Ronde Tahitienne , Cyclo du bout du monde qualifiée comme la plus exotique du calendrier s’est déroulée ce dimanche 22 mai réunissant avec 517 participants le plus important peloton cycliste jamais vu en Polynésie Française.
61 participants étrangers avaient fait le déplacement pour profiter d’un package touristique éblouissant mis en place par le Vélo Club de Tahiti mettant en valeur tous les atouts de ce beau pays du pacifique. Ballade en jet ski, nage avec les raies et requins dans le lagon majestueux de Moorea, découverte de l’intérieur de l’île, ballade en pirogue au coucher de soleil escorté par les dauphins ou encore picnic sur un Motu étaient au programme.
Les cyclistes avaient ensuite rendez vous le dimanche pour l’épreuve cyclosportive inscrite cette année au GRAND TROPHEE France. Laurent JALABERT et henri SANNIER étaient de la partie parrainant l’épreuve et prenant le départ avec un groupe d’enfants handicapés invités à se joindre à la fête
Le tour fictif du front de mer de PAPEETE était emmené par les ECO Patrouilleurs GREEN CYCLING au plus grand bonheur du public venu extrêmement nombreux dans la capitale Polynésienne.
Les hostilités étaient lancés dès le passage du col du Taharaa où un nombreux public s’était massé pour accueillir le peloton avec un lancer de fleurs traditionnel et au rythme d’un groupe de percussion Polynésien composé là aussi d’enfants handicapés.
Les coureurs neo Zélandais Liam AITCHESON et Fraser GOUGH accompagné du coureur d’Epinal Christophe BETARD ouvraient la route devant un groupe de chasse emmené par Laurent JALABERT. Au final Liam AITCHESON s’imposait sur le boulevard du front de mer sous les ovations du public.
Et sur la route, que des fleurs à ramasser!...
Pour le sport, Thomas LOREILLE eco patrouilleur de service se classait 7° d’une journée haute en couleur qui se révèle être la véritable fête du vélo en Polynésie!
Benoit